Cette FAQ est une composante du Projet
Linux NTFS.
La version à jour peut-être trouvée en-ligne à l'adresse
ntfs.html
Si vous avez des questions concernant le système de fichiers NTFS qui ne sont pas répondues dans cette FAQ ou désirez nous laisser vos commentaires, n'hésitez pas à me faire parvenir un courriel à l'adresse suivante: linux-ntfs-dev@sourceforge.net
- Questions
les plus fréquemment posées
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informations intéressantes
- Informations
à lire attentivement
5.1 Puis-je démarrer Windows sur un volume NTFS? | |
5.2 Comment utiliser lilo? | |
5.3 Comment utiliser grub? |
NTFS est l'abbreviation de New Technology Filesystem; NT
parce qu'il fut développé à l'origine pour Windows NT et Filesystem
(système de fichiers) parce qu'il s'agit de la manière dont un ordinateur
organise et enregistre les fichiers sur un disque. Dépendamment du
système d'exploitation utilisé, le système de fichiers enregistre les
données de
manières différentes.
NTFS est utilisé sous Windows NT, 2000 et XP.
En un mot, oui. Il est beaucoup plus robuste, supporte les noms de fichiers Unicode, offre une sécurité décente et permet la compression et l'encryption des données. Son principal défaut vient du fait qu'il ne peut être lu que par les systèmes d'exploitation Windows NT, 2000 et XP, c'est à dire que vous ne pouvez pas utiliser une disquette de démarrage DOS standard et accéder à vos données.
Cependant, comme toujours, il y a des exceptions à cette règle. Linux possède un driver pour le système de fichier NTFS depuis décembre 1997. De plus, il existe également un programme permettant l'accès au système de fichiers NTFS à partir du DOS (voir la Section 2.1 pour plus de détails).
Non, vous n'êtes pas obligé, même si pour la plupart des gens cela serait une bonne idée. De plus, vous ne verriez probablement aucune différence. Le seul problème est qu'une fois migré, vous ne pourriez plus revenir au système de fichiers FAT si vous changez d'idée (voir la Section 2.3 pour plus de détails).
Vous pouvez installer Windows NT sur un système de fichiers FAT16 et Windows 2000 ou XP sur un système de fichiers FAT32. Par la suite, vous pourrez migrer votre système de fichiers à NTFS (voir la Section 2.2 pour plus de détails).
Non. Bien qu'ils se ressemblent, les nouvelles versions ont des fonctionnalités supplémentaires. Par exemple, Windows 2000 permet d'imposer des quotas.
NTFS | Version de Windows |
---|---|
v1.2 | NT 3.51, NT 4 |
v3.0 | 2000 |
v3.1 | XP |
La version 1.2 est parfois appelée 4.0.
Les versions 3.0 et 3.1 sont parfois référencées comme étant 5.0 et 5.1.
IMMENSE. Le système de fichiers NTFS supporte des fichiers de grosseur allant jusqu'à 263 octets. Les volumes NTFS peuvent s'étendre jusqu'à 263 clusters et chaque cluster peut être aussi grand que 64KiB. Cela procure au système de fichiers NTFS une limite maximum approximative de 500 milliards de gigaoctets.
Malheureusement, vous ne pouvez pas. Ces versions de Windows ne peuvent lire que le système de fichiers FAT. Le système de fichiers NTFS, lui, ne peut être lu que par des versions de Windows NT, 2000 et XP.
Cependant, avec un peu de travail, vous pouvez utiliser certains utilitaires disponibles à l'adresse SysInternals "NTFS for Windows 98" et "NTFSDOS" qui vont vous permettre de lire des volumes NTFS à partir de Windows 95, 98 et DOS. De plus, si vous êtes prêt à payer, des versions permettant d'écrire sur des volumes NTFS sont aussi disponibles (N.B. Le prix est prohibitif).
Accédez à l'invité de commandes et tapez (replacer x:
par le nom du volume):
convert x: /fs:ntfs
Si le volume visé est en cours d'utilisation, la conversion aura lieu lors du prochain redémarrage.
Cette commande ne permet pas facilement de revenir en arrière. Voir la prochaine question.
La réponse courte est, Vous ne pouvez pas
. Cependant,
il y a une exception si vous êtes prêt à payer. Le
logiciel Partition Magic
,
disponible à l'adresse norton.com,
permet de convertir entre plusieurs systèmes de fichiers, incluant NTFS et FAT.
Cela dépend du système d'exploitation que vous utilisez.
Pour DOS, Windows 95/98/ME: Utilisez l'utilitaire fdisk
. Démarrez
l'ordinateur avec une disquette de démarrage ou demandez à Windows de
redémarrer en mode DOS. Ensuite, exécutez fdisk. Si vous avez
plus qu'un disque dur, assurez-vous de choisir le bon. Enfin,
sélectionnez la partition non-DOS à effacer. Attention! Vos
changements seront effectifs immédiatement.
Windows NT: Gestion de l'ordinateur
. Dans le menu
Programmes
, sélectionnez
Outils d'administration
.
Windows 2000, XP: Gestion des disques
. Au panneau de configuration, sélectionnez
Outils d'administration
, ensuite Gestion de
l'ordinateur
.
Après qu'un volume ait été utilisé quelques temps et que plusieurs écritures aient eu lieu sur le disque dur, les fichiers peuvent devenir fragmentés. C'est à dire qu'au lieu de ne se retrouver dans un seul endroit sur le disque, un fichier se retrouve dispersé en plusieurs petits morceaux sur le disque. Cela cause alors un ralentissement lorsque l'ordinateur accéde à ces fichiers.
Windows 2000 et XP ont un programme de défragmentaton
intégré. Pour les utilisateurs de Windows NT, il y a un
programme gratuit permettant d'accomplir la même tâche. Diskeeper
Lite
peut être téléchargé à partir de l'adresse
http://diskeeper.com
Jusqu'à dernièrement, la seule façon de modifier la grosseur d'un volume NTFS, sans perte de données, était de payer un gros tas d'argent. Cependant, maintenant nous avons notre propre programme, ntfsresize. Il a été testé, mais pour l'instant il devrait continuer à être considéré comme expérimental. Pour plus d'informations, lisez le fichier ntfsresize FAQ.
Un logiciel, non-gratuit, permettant de modifier les volumes NTFS est
Partition Magic
disponible à l'adresse
http://powerquest.com.
Le driver Linux peut lire toutes les versions de NTFS. Car, bien que chaque version diffère quelque peu, le driver ne fait qu'interprêter les répertoires et les fichiers. Tous les index gérés par NTFS peuvent être alors ignorés sans danger.
Lorsque le driver permettant d'écrire sur les volumes NTFS deviendra disponible, alors seulement les fonctionnalités pourront varier dépendamment de la version de NTFS sur laquelle vous voudrez écrire.
Pas vraiment, mais si vous avez seulement besoin de copier quelques
fichiers de Linux vers Windows sur une machine multi-boot alors lisez le
paragraphe Comment écrire sur un volume NTFS
ci-dessous qui vous présente une manière de contourner le manque de
support en écriture. Et pour le support d'écriture sur un volume
Linux, continuez à lire.
Il existe actuellement deux drivers. Le driver original, présent dans le kernel 2.4, contient quelques fonctionnalités d'écriture, mais il est extrêmement dangereux de l'utiliser. La possibilité de détruire votre système de fichier est très élevée.
Le nouveau driver, introduit avec le kernel 2.5.11, contient également quelques fonctionnalités d'écriture mais elles sont très limitées. Le driver peut écraser des fichiers existants, mais il ne peut pas changer la longueur d'un fichier, ajouter de nouveaux fichiers ou effacer des fichiers existants.
Il ne faut pas se le cacher, ajoutez le support en écriture au volume NTFS pourrait prendre longtemps. NTFS étant bati comme une base de données, chaque changement que vous faites, nécessite des modifications à plusieurs endroits, pour la redondance. Trompez-vous une fois et votre système de fichiers risque d'être endommagé, trompez-vous plusieurs fois et votre système de fichiers sera complètement détruit. également, les développeurs actuels ne travaillent sur ce projet qu'à titre de hobby, durant leurs temps libres. Cependant, si vous aimeriez nous donner un coup de main, écrivez-moi à l'adresse suivant: linux-ntfs-dev@sourceforge.net
Comment écrire sur un volume NTFS. Si vous utilisez un ordinateur avec multi-boot et avez besoin seulement des capacités d'écriture sur un volume NTFS afin d'y transférer des fichiers de Linux vers Windows, vous pouvez, à la place, utiliser un driver ext2/ext3 pour Windows et pendant que vous utilisez Windows, lire vos fichiers sur la partition Linux. De cette manière, en utilisant deux drivers de lecture seulement, vous pouvez quand même copier des fichiers d'un système de fichiers à l'autre.
à ce jour, 4 juin 2003, les drivers open source suivants permettent à Windows de lire les systèmes de fichiers Linux ext2/ext3:
NTFS possède un grand éventail de fonctionnalités, cependant peu sont actuellement disponibles avec le driver NTFS pour Linux.
Le driver NTFS pour Linux supporte actuellement: Les noms de fichiers Unicode (converti selon la page de code locale ou utf8), les fichiers compressés et les fichiers vides (sparse files).
Cependant, le driver ne peut lire les fichiers encryptés, il ignore les informations de sécurité attibuées aux fichiers par Windows et les quotas établis.
Ce driver est très sécuritaire en lecture seulement, mais il est impossible de tester toutes les possibilités. Cependant, si quelque chose venait qu'à mal tourner, s'il vous plait, aidez-nous à trouver et à règler le problème.
Faites parvenir un courriel à l'équipe de développment à l'adresse linux-ntfs-dev@lists.sourceforge.net et indiquez-nous la version du driver que vous utilisez, la version de Linux (uname -a) et la version de NTFS (Windows NT, 2000 ou XP).
De plus, s'il y a des journaux (logs) ( /var/log/messages ) que vous pensez pourraient nous être utiles, veuillez les inclure avec votre message.
Merci.
La plupart des utilisateurs n'auront rien à compiler pour activer le
support NTFS dans Linux. La majorité des distributions de Linux (à
l'exception remarquée de RedHat) offre le support NTFS
out-of-the-box
.
Si vous utilisez RedHat 9 (Shrike), 8.0 (Psyche) ou 7.3 (Valhalla), alors vous devrez installer un rpm pour activer le support NTFS. Des informations d'installation détaillées sont fournies avec le rpm.
Si vous utlisez une version de RedHat plus vieille ou une autre distribution qui n'offre pas le support NTFS, alors vous devrez recompiler votre kernel vous-même. Ce n'est pas aussi difficile que ça en a l'air. Jetez un coup d'oeil à la page Compilation pour plus de détails.
La nouvelle version du driver est la meilleure. Elle est
mieux écrite, plus rapide, moins boguée et SMP-safe
. Le
nouveau driver est inclus avec le kernel 2.5.11 et supérieur et une patch
est disponible pour ajouter le nouveau driver au kernel 2.4.
En ce moment, il y a peu d'autres outils et ils sont principalement orientés pour les développeurs. Nous gardons une liste de tous nos outils ici.
Naturellement, notre priorité est le développement du code permettant l'écriture sur des volumes NTFS.
Microsoft n'ayant jamais publié de documention sur le fonctionnement
interne de NTFS, nous avons dû alors procéder à du reverse engineering
sur le système de fichiers et cela à partir de rien. La méthode se
résumait à peu près à ceci:
Si cela vous semble être beaucoup de travail, alors vous comprenez combien la tâche fut ardue. Nous comprenons maintenant presque complètement tout le fonctionnement interne du système de fichiers NTFS et nous l'avons documenté pour le bénéfice de tous à l'adresse suivante: ../ntfs/index.html
En fait, écrire le driver était de loin beaucoup plus simple que de recueillir toutes les informations.
Premièrement, nous devons remercier Martin von Löwis. C'est lui qui créa le driver NTFS original en 1995. C'est ce driver qui fut ajouté au kernel de Linux en décembre 1997 (2.1.74). Il fut aidé par les bonnes âmes suivantes:
Albert Cahalan, Anton Altaparmakov, Damon Casale, David Dillard, Domagoj Pensa, Joseph Malicki, Matthew Fanto, Olof Wolgast, Rani Assaf, Régis Duchesne, Richard Russon, Steve Dodd, Werner Seiler.
Ensuite, nous devons remercier Anton Altaparmakov dont l'enthousiasme a contribué à garder ce projet en vie. Dans une période où le projet était effectivement à l'abandon, il prit la relève et stabilisa le code. Il prit sur lui de réécrire entièrement le driver à partir de rien dans le but d'avoir une base de travail solide afin de permettre éventuellement l'ajout du support à l'écriture. Il fut aidé par:
Pawel Kot, Richard Russon.
Bien sûr! Le driver peut lire toutes les versions NTFS, cependant, il fonctionne en lecture-seulement.
Lorsque utilisé en mode lecture-seulement, le driver original et le nouveau driver sont sécuritaires pour une utilisation générale. Ils n'apportent aucun changement au système de fichiers, donc ils ne peuvent causer aucun dommage.
De plus, le nouveau driver est SMP-safe
.
Sous Linux, les disques sont appelés hda, hdb pour les deux premiers disques sur le premier contrôleur IDE et hdc, hdd pour le troisième et quatrième disque. Les disques SCSI sont appelés sda, sdb, etc, dans l'ordre dans lequel ils sont découverts.
Une manière simple de trouver des volumes NTFS, est d'exécuter la commande suivante :
fdisk -l
Le résultat devrait ressembler à ce qui suit:
Disk /dev/hda: 64 heads, 63 sectors, 4465 cylinders Units = cylinders of 4032 * 512 bytes Device Boot Start End Blocks Id System /dev/hda1 1 2125 4283968+ 07 NTFS/HPFS /dev/hda2 2126 19851 35735616 0f Win95 Ext'd (LBA) /dev/hda5 * 2126 4209 4201312+ 83 Linux /dev/hda6 4210 4465 516064+ 82 Linux swap
Si la version de votre kernel est 2.4.* ou de 2.5.0 à 2.5.10, alors vous avez probablement le driver NTFS original. Si vous avez une version de kernel égale ou supérieure à 2.5.11, alors vous avez le nouveau driver NTFS.
Une autre façon plus sûr d'identifier la version de votre kernel
est de regarder dans les journaux système à la recherche d'un message
identifiant le driver NTFS. Essayez une ou l'autre des
commandes suivantes et examinez le résultat (dépendamment de la
distribution que vous utilisez, vous devrez peut-être être connecté à
l'aide du compte root
pour pouvoir lire les journaux système).
dmesg | grep -i ntfs grep -i ntfs /var/log/messages
Le driver original est la version 1.1.* tandis que le nouveau driver est la version 2.*.
Avant tout, ce serait une bonne idée de vérifier si votre kernel
supporte le système de fichiers NTFS. La commande ci-dessous vous
affichera la liste de tous les systèmes de fichiers reconnus par votre
distribution Linux. Si vous voyez parmi eux ntfs
,
alors votre système est OK. Aussi, ce serait une bonne idée de jeter
un coup d'oeil à la commande mount dans les man..uels ( man 8 mount
).
cat /proc/filesystems
Ensuite, vous devez créer un répertoire où monter le volume NTFS. Alors, vous pourrez monter le volume.
mkdir /mnt/windows mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r
Pour modifier les permissions d'un système de fichiers déjà monté, voyez
l'option umask
à la Section 4.6. Et si vous aimeriez qu'un volume
soit monté automatiquement à chaque démarrage, lisez la Section 4.10.
Quand vous avez terminé, vous pouvez démonter (umount) la partition à l'aide de l'une des deux commandes suivantes:
umount /mnt/windows umount /dev/hda1
La commande s'écrit bien umount
(et non unmount).
Les options qui suivent s'appliquent aux deux drivers NTFS. Nous vous recommandons également de lire les man..uels se rapportant à la commande mount. La syntaxe de la commande mount se lit comme suit:
mount device répertoire [options]
Les options additionnelles de l'option -o peuvent être données individuellement ou comme un seul paramètre séparé par des virgules. Ainsi, les deux commandes suivantes sont équivalentes:
mount /dev/hda1 /mnt/windows -o X -o Y -o Z mount /dev/hda1 /mnt/windows -o X,Y,Z
-r.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o umask=0222
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o uid=flatcap mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o uid=500
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o gid=winusers mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o gid=520
Pour découvrir quelle version du driver NTFS vous utilisez, consultez la Section 4.4. Cette section traite des options exclusives au driver Original. Les options communes aux deux versions du driver NTFS sont décrites à la Section 4.6.
Plusieurs des options suivantes peuvent prendre les valeurs booléennes
true
(vrai) ou false
(faux).
Vous pouvez remplacer la valeur true
par yes
(oui) ou 1
.
Vous pouvez remplacer la valeur false
par no
(non)
ou 0
.
NTFS enregistre les noms de fichiers et les noms de répertoires à l'aide du code Unicode qui peut afficher tous les caractères de toutes les langues. Par défaut, le driver NTFS convertit les noms au code ASCII ce qui est acceptable pour certains mais inacceptable pour tous ceux qui utilisent une langue incluant des lettres telles que å ou é.
NLS (Native Language Support) controle la manière dont sont affichés les caractères. Vous pouvez choisir, soit utf8 qui, comme Unicode, peut afficher tous les caractères de toutes les langues, soit votre propre page de code, i.e. iso8859-1 (Europe de l'Ouest), iso8859-2 (Europe Central), gb2312 (Chinois Simplifié), iso8859-8 (Hébreu). Ci-bas, quelques exemples de la commande mount en action:
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o iocharset=utf8 mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o iocharset=iso8859-2 mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o iocharset=gb2312
Si votre kernel ne supporte pas utf8, alors vous pouvez
utiliser cette option pour activer le support utf8 à partir du driver
NTFS. D'ailleurs, vous devriez utiliser -o iocharset=utf8
chaque fois que cela est possible.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o utf8=true
Windows conserve la casse des noms de fichiers mais ne fais pas de
différence lorsque vous les lisez. Donc, vous pouvez créer un
fichier appelé MonFichier
et ensuite l'ouvrir en tapant
mONFIChier
.
Par défaut, Linux différencie la casse des noms de fichiers, MonFichier
,
Monfichier
et monfichier
sont tous des
fichiers différents. Si vous aimeriez que Linux se comporte
comme le fait Windows pour un volume NTFS, définissez l'option posix
à true
. Règler l'option à false
,
et le driver linux à se comportera comme Linux (valeur par
défault).
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o posix=true
Si cette option est définie à true
(vrai), alors le
système de fichiers metadata sera visible. S'il n'est pas
visible, il peut quand même être affiché en citant son nom, i.e.
ls -l \$MFT
.
à cause d'une
limitation de glibc, $MFT
peut ne pas apparaître à
l'écran car son inode est zéro.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o show_sys_files=true
Pour découvrir quelle version du driver NTFS vous utilisez, consultez la Section 4.4. Cette section traite des options exclusives au Nouveau driver. Les options communes aux deux versions du driver NTFS sont décrites à la Section 4.6.
Plusieurs des options suivantes peuvent prendre les valeurs booléennes
true
(vrai) ou false
(faux).
Vous pouvez remplacer la valeur true par yes
(oui) ou 1
.
Vous pouvez remplacer la valeur false
par no
(non)
ou 0
.
NTFS enregistre les noms de fichiers et les noms de répertoires à l'aide du code Unicode qui peut afficher tous les caractères de toutes les langues. Par défaut, le driver NTFS convertit les noms au code ASCII ce qui est acceptable pour certains mais inacceptable pour tous ceux qui utilisent une langue incluant des lettres telles que å ou é.
NLS (Native Language Support) controle la manière dont sont affichés les caractères. Vous pouvez choisir, soit utf8 qui, comme Unicode, peut afficher tous les caractères de toutes les langues, soit votre propre page de code, i.e. iso8859-1 (Europe de l'Ouest), iso8859-2 (Europe Central), gb2312 (Chinois Simplifié), iso8859-8 (Hébreu). Ci-bas, quelques exemples de la commande mount en action:
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o nls=utf8 mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o nls=iso8859-2 mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o nls=gb2312
Le paramètre umask
permet de modifier les permissions autant des
fichiers que des répertoires (voir la Section 4.6
pour plus de détails).
Le paramètre fmask, lui, ne s'applique qu'aux permissions des
fichiers et dmask
fait de même, mais uniquement pour les
répertoires. L'effet de ses deux options peut être combiné sur une
même ligne en les séparant par une virgule. Voici quelques
exemples:
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o fmask=0222 mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o dmask=0222 mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o fmask=0077,dmask=0222
Windows conserve la casse des noms de fichiers mais ne fait pas de
différence lorsque vous les lisez. Donc, vous pouvez créer un
fichier appelé MonFichier
et ensuite l'ouvrir en tapant
mONFIChier
.
Par défaut, Linux différencie la casse des noms de fichiers, MonFichier
,
Monfichier
et monfichier
sont tous des
fichiers différents. Si vous aimeriez que Linux se comporte
comme le fait Windows pour un volume NTFS, définissez l'option case_sensitive
à true
. Règler l'option à false
,
et le driver linux à se comportera comme Linux (valeur par
défault).
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o case_sensitive=true mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o case_sensitive=false
Par défaut, le driver refusera de démarrer si une des options est tapée incorrectement. En ajoutant le paramètre sloppy, le driver ignorera les mauvais paramètres et démarrera quand même.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o sloppy=true mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o sloppy=false
Cette option contrôle la manière dont le driver se comporte lorsqu'il rencontre des problèmes. Le comportement par défaut est d'essayer et de continuer (continue). Les erreurs causés par de la corruption seront notés et contournés. L'alternative est de forcer le driver à essayer et récupérer (recover) l'erreur. Actuellement, la seule récupération possible permise par le driver est le remplacement du secteur de d'amorçage (boot sector) par la copie de sécurité de celui-ci.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o errors=continue mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o errors=recover
Il y a trois options permettant de contrôler les permissions et les droits
sur les fichiers et les répertoires. Ce sont: umask
, uid
et gid. Ils sont décrits avec plus de détail dans la section
Options communes de la commande Mount.
Ci-dessous, vous trouverez des exemples de chaque option et la manière dont elles influencent les fichiers. Nous utiliserons chaque fois la même commande mount mais ne vous montreront que la syntaxe de l'option.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r
umask
permet de filtrer les permissions, donc il fonctionne de la
manière contraire à
chmod. Les permissons totales sont équivalentes à 777 (rwxrwxrwx).
Un umask de 0222
(-w--w--w-) produit 555 (r-xr-xr-x).
Pour des raisons de sécurité, la valeur par défaut de umask est définie à 0077.
mount ... -o umask=0277 -r-x------ 1 root root 28096 Aug 24 1996 chkdsk.exe
mount ... -o umask=0222 -r-xr-xr-x 1 root root 28096 Aug 24 1996 chkdsk.exe
Jusqu'ici, les fichiers appartiennent toujours au propriétaire et au groupe
root. Maintenant, nous allons essayer les options uid
et gid.
mount ... -o uid=flatcap -r-x------ 1 flatcap root 28096 Aug 24 1996 chkdsk.exe
mount ... -o gid=winuser -r-x------ 1 root winuser 28096 Aug 24 1996 chkdsk.exe
mount ... -o uid=flatcap,gid=winuser -r-x------ 1 flatcap winuser 28096 Aug 24 1996 chkdsk.exe
Enfin, nous pouvons combiner les différentes options pour avoir un contrôle
plus précis. Ci-dessous, nous allons donner à l'usager flatcap
le contrôle total, attribuer le groupe d'usager winuser
avec
des droits de lecture seul et interdire l'accès à tous les autres usagers.
mount ... -o umask=0027,uid=flatcap,gid=winuser -rwxr-x--- 1 flatcap winuser 28096 Aug 24 1996 chkdsk.exe
Une fois que vous aurez déterminé les options de la commande mount que vous
désirez utiliser, vous pouvez configurer Linux pour qu'il monte
automatiquement le volume NTFS en ajoutant une ligne au fichier /etc/fstab
(filesystem table).
Ci-dessous, vous retrouverez quelques exemples de la commande mount
avec ses équivalents pour le fichier /etc/fstab.
Ne vous occupez de
la signification des 0 0
à la fin de la ligne de commande.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r /dev/hda1 /mnt/windows ntfs ro 0 0
Ici, nous avons transformé -r
dans son équivalent -o ro
.
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o umask=0222 /dev/hda1 /mnt/windows ntfs ro,umask=0222 0 0
mount /dev/hda1 /mnt/windows -t ntfs -r -o umask=0222,uid=flatcap,gid=winuser /dev/hda1 /mnt/windows ntfs ro,umask=0222,uid=flatcap,gid=winuser 0 0
Oui, grub et lilo peuvent lancer un Windows installé sur un volume NTFS. Ce qui se produit, c'est que lorsque le boot loader de Linux détecte la présence du boot loader NTFS, il lui transfert le contrôle.
Ajoutez les lignes suivantes au fichier /etc/lilo.conf et relancez lilo.
other = /dev/hda1 table = /dev/hda label = Windows
La ligne other =
se réfère à la partition contenant Windows
et la ligne table =
, elle, pointe vers la table de partition du disque.
Ajoutez les lignes suivantes au fichier /boot/grub/grub.conf
title Windows root (hd0,0) makeactive chainloader +1
Selon la numérotation de grub, /dev/hda est hd0, hdb est hd1, etc. Les partitions sont numérotées à partir de zéro. Ainsi, hda1 est hd0,0, hdc4 est hd2,3.
Les distributions de Linux connues pour supporter NTFS de manière native sont: Mandrake, Debian, SuSE, Gentoo et Caldera
En fait, la réalité est que tout ce qui ne porte par le nom RedHat, supporte NTFS.
Vraiment, j'aimerais le savoir aussi. Les rumeurs laissent entendre qu'il s'agirait d'une question légale.
Vérifiez la version de votre kernel avec la commande uname -a. Si
votre version est
2.4.9 alors il est impératif que vous mettiez à jour
votre kernel. Consultez le
site de RedHat pour plus de détails.
Si vous préférez, vous pouvez également compiler votre propre kernel. Voyez Comment ajouter le support NTFS à Linux? pour plus de détails.
Par vraiment. Phat Linux peut être installé sur un partition FAT à l'intérieur de Windows et ensuite démarrer à partir des fichiers de Windows. Le nouveau driver a juste assez de support pour réaliser cela sous NTFS.
Il s'agit d'une réécriture complète du driver NTFS. Le driver original avait été développé sur une période de plusieurs années. Au début, nous n'en connaissions que très peu sur NTFS ou Linux et le code source était devenu difficile à maintenir.
Avec nos nouvelles connaissances, nous avons créé un nouveau driver qui est beaucoup plus simple, rapide et facile à maintenir.
Non. Il y a déjà un driver NTFS intégré à votre kernel Linux courant, donc vous n'etes pas obligé d'utiliser le nouveau driver. Et, bien que vieux, le driver original est assez fiable pour un usage quotidien.
Nous avons publié le nouveau driver sous la forme d'une patch pour le code source original de la kernel Linux.
../downloads.html
http://www.kernel.org/pub/linux/kernel/v2.4/
Un patch est une compilation de modifications à apporter à certains fichiers textes. Puisque nous ne modifions que le code se rapportant au NTFS, c'était contre productif de publier tout le code d'un kernel à chaque fois que nous faisions un petit changement. Nous produisons nos patches à partir des publications officielles (releases) du kernel de Linux.
Une fois le code source décompressé, accédez au répertoire où se trouve celui-ci et exécutez la commande suivante (en remplaçant le chemin et le nom de la patch au besoin):
patch -p1 < chemin/nom-de-la-patch
Ceci modifiera le code source. Il ne devrait pas y avoir de rejets ou d'erreurs. Ensuite, compilez votre kernel comme à l'habitude. Il y a des instructions pour cela ailleurs dans cette FAQ.
Désolé. Nous essayons d'aider le plus de gens possible, mais nous avons une quantité de temps limitée. Il y a quelques sites qui peuvent vous aider à comprendre les bases du fonctionnement de Linux. également, vérifiez s'il n'y a pas près de chez vous, un groupe d'utilisateurs Linux.
Il y a deux kernels à considérer. Le nouveau code fait déjà parti du kernel Linux en développement. Il fut intégré à partir de la version 2.5.11.
Le kernel stable de Linux, actuellement 2.4.20, fonctionne toujours avec le vieux driver. Nous sommes satisfaits de l'état du code, mais nous avons encore à convaincre les Dieux du kernel qu'il est bon.
D'ici à ce qu'il soit incorporé, nous produirons encore de nombreuses publications (releases) sous la forme de patches.
à bien y penser, c'est une idée très intéressante, cependant il y de nombreux problèmes à résoudre.
Le plus grand problème technique est de réunir le système de DLL de Windows au système VFS de Linux. Cela peut être fait, mais ça risque de ne pas être joli. Il devrait être intégré au kernel de Linux ce qui signifie que si quelque chose venait qu'à tourner mal, cela pourrait crasher la machine. Sans le code source, nous pourrions ne pas être capable de contourner ce problème.
Le problème majeur suivant est la compatibilité. Quelle version du système de fichiers de Windows devrions-nous utiliser? En sélectionner un par rapport à un autre limiterait son usage et rendre le wrapper compatible avec toutes les versions de Windows résulterait en un cauchemar de programmation.
Et ce n'est pas tout. Les implications légales de distribuer le
système de fichiers de Windows pourraient causer de gros problèmes. De
plus, la nature propriétaire
du driver pourrait faire que les
autres développeurs de kernels ne supporteraient pas les problèmes provenant
de l'utilisation du wrapper NTFS.
Malgré tout, il y a un brave homme qui l'a fait. Captive de Jan Kratochvil est un wrapper pour le driver Windows. Il est capable d'écrire des fichiers sur NTFS mais contient encore certains bogues et est beaucoup plus lent que le driver NTFS de Linux. Captive est développé sur ReactOS et utilise le driver LUFS. Il est problable que si un montant égal de temps avait été mis sur le développement du driver NTFS Linux que sur celui de Captive, nous aurions déjà une driver fiable, entièrement open-source et supportant l'écriture.
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